CAP SUR LE LARGE
Traverser, c'est aller voir ce qui se passe derrière l'horizon,on s'y engage à la fois pour le plaisir intrinsèque du voyage en mer,et pour la découverte d'une destination finale. Pour être doublement réjouissant, l'exercice n'est pas tout à fait anodin. Il sera d'autant plus satisfaisant et se déroulera de manière d'autant plus sereine qu'on s'y sera posément préparé.
COMPRENDRE LA NAVIGATION HAUTURIÈRE
La navigation hauturière commence là où s'arrête la navigation à vue, lorsque la terre et ses repères disparaissent derrière l'horizon. Gagner la haute mer, c'est s'engager dans une logique de « traversée », et se préparer à passer - au minimum une nuit au large. Qu'il s'agisse de rallier la Corse, de mettre le cap sur l'Espagne ou l'Irlande, ou encore de traverser l'Atlantique, les particularités d'une navigation hauturière ne se manifesteront évidemment pas à la même échelle, mais les savoir-faire requis sont bien du même ordre.
Qu'elle s'annonce modeste ou de grand ampleur, une traversée ne s'improvise pas. Le bateau et l'équipage doivent être préparés aux conditions de navigation qui pourront être rencontrés, assurer leur autonomie en énergie électrique assurant le fonctionnement de tous les systèmes du bord. Sous l'autorité d'un chef de bord dont les responsabilités ne sauraient être mésestimées, l'équipage doit adopter un mode d'organisation efficace de façon à assurer sur la durée la bonne marche du bateau mais aussi la vie en communauté dans un espace restreint, et sous l'influence de
nombreuses contraintes.
Pour rester d'un bout à l'autre un voyage d'agrément, une croisière hauturière suppose une forme de rigueur. L'anticipation reste un maître-mot, et même à une époque où l'électronique et les moyens de communication satellitaires ont à la fois perfectionné et facilité le travail du navigateur, ce dernier doit pouvoir interpréter les données météo dont il dispose.
Si les logiciels de routage lui permettent de choisir les itinéraires les plus rapides et les plus sûrs, il doit pouvoir comprendre l'évolution du temps, s'adapter aux phénomènes locaux ou momentanés, préparer son atterrissage.
L'éloignement conduit enfin à aborder avec plus d'acuité les questions relevant de la sécurité, à connaître les procédures de demande de secours et à savoir faire face aux situations d'urgence, qu'elles soient humaines ou matérielles.
Traverser, c'est aller voir ce qui se passe derrière l'horizon,on s'y engage à la fois pour le plaisir intrinsèque du voyage en mer,et pour la découverte d'une destination finale. Pour être doublement réjouissant, l'exercice n'est pas tout à fait anodin. Il sera d'autant plus satisfaisant et se déroulera de manière d'autant plus sereine qu'on s'y sera posément préparé.
COMPRENDRE LA NAVIGATION HAUTURIÈRE
La navigation hauturière commence là où s'arrête la navigation à vue, lorsque la terre et ses repères disparaissent derrière l'horizon. Gagner la haute mer, c'est s'engager dans une logique de « traversée », et se préparer à passer - au minimum une nuit au large. Qu'il s'agisse de rallier la Corse, de mettre le cap sur l'Espagne ou l'Irlande, ou encore de traverser l'Atlantique, les particularités d'une navigation hauturière ne se manifesteront évidemment pas à la même échelle, mais les savoir-faire requis sont bien du même ordre.
Qu'elle s'annonce modeste ou de grand ampleur, une traversée ne s'improvise pas. Le bateau et l'équipage doivent être préparés aux conditions de navigation qui pourront être rencontrés, assurer leur autonomie en énergie électrique assurant le fonctionnement de tous les systèmes du bord. Sous l'autorité d'un chef de bord dont les responsabilités ne sauraient être mésestimées, l'équipage doit adopter un mode d'organisation efficace de façon à assurer sur la durée la bonne marche du bateau mais aussi la vie en communauté dans un espace restreint, et sous l'influence de
nombreuses contraintes.
Pour rester d'un bout à l'autre un voyage d'agrément, une croisière hauturière suppose une forme de rigueur. L'anticipation reste un maître-mot, et même à une époque où l'électronique et les moyens de communication satellitaires ont à la fois perfectionné et facilité le travail du navigateur, ce dernier doit pouvoir interpréter les données météo dont il dispose.
Si les logiciels de routage lui permettent de choisir les itinéraires les plus rapides et les plus sûrs, il doit pouvoir comprendre l'évolution du temps, s'adapter aux phénomènes locaux ou momentanés, préparer son atterrissage.
L'éloignement conduit enfin à aborder avec plus d'acuité les questions relevant de la sécurité, à connaître les procédures de demande de secours et à savoir faire face aux situations d'urgence, qu'elles soient humaines ou matérielles.